Chaque jour, découvrez dans www.plongee-infos.com l’histoire d’une épave, coulée à la même date par le passé, quelque part près des côtes françaises ou ailleurs dans le monde, déjà explorée… ou pas ! Vous retrouverez ainsi quotidiennement un nouveau site, pour vous confectionner une collection passionnante pour vos futures plongées ou simplement pour explorer… l’Histoire!
Le Médoc fut lancé le 30 mai 1930 par le chantier D&W Henderson & Co à Glasgow pour la compagnie Worms et Cie, et basé au Havre ; en 1939 il fut réquisitionné et armé en patrouilleur auxiliaire sous le numéro P24.
Lorsque la France fut envahie par les nazis, la plus grande partie de sa marine fut immobilisée dans divers ports du monde, attendant la décision de son gouvernement de se rendre aux Allemands ou de mettre ses navires à la disposition des Alliés. Les Britanniques décidèrent alors de réquisitionner la flotte française stationnée à Aboukir. Les Alliés ont ensuite réquisitionné tous les autres navires français sur lesquels ils pourraient mettre la main. C’est sous cette mesure que le Médoc, stationné à Plymouth, a été transféré en 1940 avec son navire jumeau le Pomerol.
Le Medoc, était propulsé par un triple moteur à vapeur à triple expansion, à une vitesse de 9 nœuds, 83,2 m de long, 10,4 m de large et 4,5 m de titant d’eau, avec un déplacement de 1.166 tonnes, le Médoc était chargé de munitions quand il doubla dans l’après-midi du 26 novembre 1940, le phare d’Eddystone sur les redoutables Eddystone Rocks, dans la Manche, à 9 miles au sud-ouest de Rame Head, dans le Sud de l’Angleterre.
Un avion prit alors le Médoc sous le feu de ses mitrailleuses, puis lança une torpille qui atteint son but. Le Médoc coula tellement rapidement que les trente-neuf membres de son équipage périrent dans le naufrage.
Aujourd’hui, le Médoc, Connu comme le HALF WAY WRECK, se trouve à mi-chemin entre Plymouth et le phare d’Eddystone. Il gît par 50 m de fond, dans une position plus ou moins droite. Ses coordonnées GPS sont 50° 15’ 06 nord 04° 14’ 10 ouest.
Cette épave vaut le détour. Le centre de plongée local décrit cette épave comme présentant encore tous ses hublots.
Le Médoc ne montre pas beaucoup de traces de la bataille qui lui fut fatale. Il possède un petit pont situé vers l’arrière où l’on peut visiter aisément la passerelle où se trouvait le compas de navigation. Ce fut une découverte importante car jusqu’à 1984, personne n’avait encore réussi à identifier l’épave.
Le milieu de l’épave présente quelques morceaux de filets pêche. Bien que l’épave soit relativement petite, elle donne l’impression d’être beaucoup plus grande, probablement à cause de sa profondeur et il est donc difficile de savoir exactement où vous vous trouvez. Cependant, bien que le Médoc soit profond, la visibilité est généralement assez bonne.