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Par Cécile Morlec

« Je voudrais faire de la plongée spéléo » : c’est ainsi que j’ai abordé le moniteur pour mon niveau 1, et ce n’est pas une bonne idée ! L’incompréhension est totale : « La plongée souterraine c’est difficile et dangereux, il faudrait être au moins moniteur ». Sans parler d’exploration de siphon, là c’est complètement en dehors de l’imaginaire du moniteur qui me prend certainement pour une folle, ou pas loin. Je me suis donc attelée, non pas à la préparation d’un monitorat de plongée, mais à mon niveau 1, et je n’ai discuté de plongée spéléo qu’avec Jean-Paul Guardia qui m’apprendra la plongée souterraine par cooptation, et deviendra mon binôme.

Commencer au bas de l’échelle

Première plongée sout’ a fon del truffe

Formation niveau 1 passée, je fais donc ma première plongée sous plafond dans le premier siphon de la superbe résurgence de Font del Truffe dans le Lot. Jean-Paul se dit que je ne vais peut être pas franchir l’étroiture d’entrée, mais ça fait plus de 20 ans que je fais de la spéléo (terrestre), ce n’est pas une étroiture, fut-elle sous l’eau, qui va m’arrêter ! Bienvenue dans le petit monde de la plongée souterraine.

Je vous passe sous silence les niveaux 2 et 3 en mer qui me donnent du fil à retordre. Pour la spéléo que je suis, les vagues, le bateau, la houle, ce n’est pas une seconde nature, et bien moins rassurant que les entrailles de la terre. Finalement, même si j’aime bien contempler les profondeurs sous-marines qui sont un monde dépaysant au même titre que les profondeurs de la terre, je me sens plus sereine dans les siphons. C’est mon monde ! Je ne vous parlerai pas non plus de toute la période d’apprentissage qui n’a jamais de fin : après les bases de la plongée en résurgence, il faut tester le dorsal, le sidemount , le recycleur…

Plongée à la Faille Géniale : portage difficile – photo de Cyril Gaillard

Et puis, il y a la difficulté à porter tout ce poids. J’ai été obligée d’adapter ma pratique à ma stature. Comme je n’ai pas la carrure des Finlandais qui portent un bi-bouteilles dans chaque main en sifflotant, et que les bi-12 litres bien lourds méthode US ont tendance à coller au sol mes 50 kilos de masse corporelle, je privilégie les petites bouteilles légères, quitte à en multiplier le nombre. Je prends donc des relais, et n’envisage pas de sortie de siphon un peu ardue avec plus d’un bi-6 litres sur le dos. Avec le bi-9 litres, je peux encore me soulever et marcher s’il n’y a pas besoin d’escalader. Au-delà, je me casse la g… Dans ces conditions, ces messieurs me prennent presque en pitié. Pour eux je ne suis pas une menace, je ne vais pas leur prendre leur première, ils sont donc sympa. Jusque là tout va bien !

Etre patient(e)

Ce n’est pas le tout, mais mon vœu est de faire de la plongée d’exploration fond de trou !

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Plongee Faille Geniale

La première occasion se présentera après plusieurs années, ce sera le gouffre de la Faille Géniale (exploration du spéléo club du Comminges en Haute-Garonne). Jean-Paul veut plonger le siphon terminal à -230m de profondeur, mais il ne croit pas qu’il y ait de sortie. Ca ressemble plus à une vasque d’équilibre. Finalement, comme j’insiste lourdement, il me laisse sa place. La difficulté pour se faire accepter en tant que plongeur est la même que pour trouver un travail : je n’ai pas d’expérience fond de trou, mais si je n’essaie jamais, je n’aurai jamais d’expérience.

Le siphon semble facile. On a équipé le trou avec l’aide de tous les membres du club de spéléo d’OXYKARST, et la plongée se fait le 25 juin 2011 en compagnie de Jean-Paul, Cyril et Bernard. C’est effectivement une grande vasque qui passe sous plafond dont la profondeur ne dépasse pas les 7,5m. Je ferai le tour équipée d’un bi-6 litres fixé à un petit gilet de stabilisation. Le fond de la vasque est entièrement recouvert d’un épais dépôt argileux blanc très volatile qui rend difficile l’évaluation de ma distance à la paroi (tout est blanc !). Aussitôt que je touche ce dépôt, la touille réduit la visibilité à environ 20 cm. J’ai trouvé une cloche d’air qui laisse entrevoir un conduit au plafond, direction nord-est comme la faille, à environ 2 mètres au-dessus du niveau de l’eau. Mais le passage est impénétrable (snif !!!). Je découvre au passage que l’adage “le plongeur ne porte pas de matériel” est complètement faux! On remonte donc tous les 4 avec une grande partie de l’équipement de plongée et on ressort dans une forêt verte et luxuriante éclairée par le soleil levant. Cette première expérience me montre que :

  • je suis capable de plonger en fond de trou et que j’ai largement assez de forces (et de technique spéléo !) pour remonter ensuite,

J’ai encore beaucoup à apprendre en plongée sout : le fil d’Ariane, ce n’est pas encore complètement au point.

De siphon en siphon

Seconde expérience, ce sera un petit siphon dans le gouffre Pierre (Haute-Garonne) en amont du lac Hélin le 6 Juin 2014. On avait repéré ce siphon lors de nombreuses sorties au Pierre en vue de dépolluer jusqu’au fond (soit à -500m). Le siphon s’ouvre à la cote -340m. Il a déjà été exploré par des spéléos (P. Mathios et F. Brouquisse) alors qu’il était désamorcé. Ceci dit, bien que Jean-Paul et moi soyons passés devant une bonne vingtaine de fois à un peu toutes les périodes de l’année, on ne l’a jamais vu désamorcé. Jean-Paul est motivé, c’est sa plongée. Selon les informations qu’il a, le siphon est assez large (en tout cas pour passer en dorsal) et doit faire plus de 100m. Il prépare le matériel pour 2 personnes. Plus la date approche, plus il doute, et me demande finalement de faire la première plongée, et lui la seconde. Le plan est ambitieux : « Cécile plonge en premier, et équipe jusqu’à l’autonomie en air, Jean-Paul continue à équiper. Si Cécile trouve de l’exondé, alors elle explore l’exondé, mais on met une durée limite, et soit Jean-Paul plonge pour continuer à explorer l’exondé, soit on revient le week-end suivant pour plonger à 2 et faire la topo à 2, etc… ». Au final, les information étant erronées, je ferai 4 tentatives pour à peine 10 minutes de plongées au total et 8 m parcourus à -2m de profondeur dans une eau à 7°C. Le bi-4 litres racle le plafond et mes épaules touchent les parois latérales. Le colmatage d’argile marron et de sable, que je suis obligée de déblayer pour essayer d’avancer en rampant, rend l’eau tellement opaque que je ne vois même plus les indications de mon OSTC qui est pourtant lumineux (ça pourrait presque servir de lampe de secours, c’est dire !). Je suis obligée de me dégager en faisant marches arrière sans même pouvoir rembobiner le fil d’Ariane qui se met en pelote. A la quatrième tentative, les bouteilles butent sur le plafond lorsque je recule, cela sonne le glas de cette plongée. J’abandonne ! Pas glop, mais là encore, que d’enseignements. Décidément, une plongée fond de trou m’apprend plus que 20 plongées en résurgence.

Cécile au siphon du lac Helin – Photo Sylvestre Clément

Ça se confirme !

siphon lac Helin – Photo Sylvestre Clément
Siphon lac Helin – Photo Sylvestre Clément

Troisième expérience, deux ans et de nombreuses plongées en résurgences plus tard, ce sera le 15 Juillet 2016. Ce sont les spéléos du Forez qui me donneront l’occasion rêvée. Jean-Paul et moi retrouvons Bernard Thomassery et son équipe le jeudi soir au chalet de l’ARSIP à la Pierre St Martin. Ils aimeraient qu’on plonge à la grotte de l’Ours le lendemain (gouffre s’ouvrant sur le versant espagnol de la Pierre Saint Martin). Jean-Paul est réticent car on n’a pas préparé cette plongée fond de trou, on ne connait pas la cavité, et on est venu à la Pierre pour faire des classiques, de l’initiation et des photos, on doit absolument repartir sur Toulouse le surlendemain… etc. Mais en voyant une photo du siphon et devant ma détermination, il se décide à gonfler les blocs de 6 litres. On ira au siphon amont, le plus proche (à moins 530 m environ) et le plus facile car le courant poussera au retour. Je suis en très bonne forme (c’est les vacances). J’ai une combinaison étanche souple et pratique (contrairement aux plongées précédentes réalisées en vêtement humide). Je pars en bi-6 litres, une configuration que je maitrise. Seules ombres au tableau, je n’ai pas de détendeur sortant à gauche de qualité et Jean-Paul est super inquiet. Résultat, une très belle plongée dans une eau claire à 4,8°C. Le siphon descend à -25m. Je tire 130m de fil d’Ariane et je ressors dans une grande salle circulaire de 12 à 15 m de diamètre et 20 à 25 m de hauteur. Mais les 2 ombres au tableau refont surface : mon détendeur givre à la sortie de la vasque post-siphon, et Jean-Paul et toute l’équipe devront attendre anxieusement mon retour pendant 1 heure un quart. J’ai pris le temps de gérer l’incident. Le bloc gauche ne contient plus que 35 bars d’air et le premier étage reste désespérément givré. Comme le robinet fonctionne, il peut quand même servir de petite redondance pour le retour. J’entreprends de démonter les blocs pour monter le 6 litres presque vide en relais sur mon coté gauche avec les moyens du bord. Je pourrai ainsi ouvrir et fermer le robinet pour respirer sur la bouteille. Vu la position instable de mon scaphandre que j’ai posé sur une margelle étroite (pas la peine de le trainer dans l’argile en escaladant de gros blocs!), je n’ose pas trop manipuler le bloc de droite à 170 bars. Je veux éviter qu’il ne se retrouve au fond de la vasque 10 m plus bas. Je préfère donc le laisser en dorsal. Je n’ai plus qu’un direct système opérationnel. J’ai le choix entre la combi étanche qui me permettra de m’équilibrer un peu et me tiendra chaud, ou gonfler le gilet stabilisateur pour un bon équilibrage. Je choisi la seconde option pour plus de sécurité vu que je ne suis pas particulièrement frileuse. Il ne reste plus qu’à capeler et repartir vers la sortie après avoir bien vérifié l’accessibilité du robinet du bloc latéral gauche. J’ai calculé que je ne suis sans redondance que sur le tiers central de la distance me séparant de mes co-équipiers. Ca me rassure, et je passe le siphon avec calme pour une heureuse issue. Une superbe plongée qui à elle seule mérite toutes les années précédentes passées à m’entrainer.

Sous l’œil d’Apolline Bédard qui a participé au portage 

La seule chose qui a changé suite à cette plongée, c’est que certains plongeurs me boudent. Je ne suis plus la “fille qui est bienvenue parce qu’il n’y a pas beaucoup de filles en plongée sout”. Normal, je marche sur les plates-bandes de ce petit monde macho des explorateurs fond de trou ! Mais il y a toujours les plus sympas qui répondent à mes emails quand je demande des conseils : Frank Vasseur pour qui j’ai la plus haute estime, Pascal Poingt mon prof de recycleur, Jean-Paul Guardia mon binôme en plongée et dans la vie, et les copains d’OXYKARST et de l’ARSIP (les clubs de spéléo) et du CASA (le club de plongée).

Je ferai une seconde plongée de 24 minutes dans le siphon amont de la grotte de l’ours le 30 octobre de la même année pour explorer une galerie qui se révèlera être sans issue (et « touilleuse ! »). J’en profiterai pour faire une petite vidéo pour tous mes compagnons qui n’ont pas la chance de voir le siphon. J’avais un bi-6 litres en dorsal et 2 blocs de 4 litres en relais. Des petites bouteilles pour ménager les porteurs, mais c’est une configuration qui s’avèrera peu pratique. J’espère avoir l’occasion d’y retourner avec un bi-9 litres pour continuer l’exploration.

Pour conclure, ce n’est pas parce qu’on est fille et qu’on n’est pas capable de porter un bi-12 litres dans chaque main en sifflotant qu’on n’a pas pour autant la technique, la force physique et surtout la volonté et l’envie de découverte pour plonger en fond de trou. L’exploration est une expérience très enrichissante.

Merci infiniment à tous ceux qui m’ont soutenue, et ont participé à ces explorations.

Organisation d’une plongée « fond de trou »
Le siphon amont de la grotte de l’ours

(Jean-Paul Guardia)

La grotte de d’Ours est topographiquement située entre le réseau d’Arrestélia et le gouffre de l’AN8. Pour l’instant, l’exploration s’arrête :

  • à l’aval sur un lac à 500 m à vol d’oiseau et 50 m plus haut que le siphon amont de la rivière du Lakhoura dans Arrestélia
  • à l’amont sur un siphon à 750 m à vol d’oiseau et 35 m plus bas que le siphon terminal du gouffre de l’AN8.

Si une jonction se faisait entre l’AN8 et la grotte de l’Ours le système atteindrait 13120m pour un dénivelé de 855 m. Si une jonction se réalisait entre les 3 cavités, le système atteindrait 72180 m pour un dénivelé de 1202m.

Les siphons ne sont pas plongeable dans le réseau d’Arrestélia et le gouffre de l’AN8. Il sera donc nécessaire d’explorer les niveaux fossiles de la grotte de l’Ours qui se situent plusieurs dizaines de mètres au-dessus du niveau noyé. Le très fort courant d’air parcourant ces niveaux fossiles conforte cette hypothèse.

La plongée fond de trou ? Il s’agit d’une plongée destinée à reconnaître le terminus d’un gouffre ou d’une grotte. Cela ouvre pas mal de possibilités : la vasque peut être à la base d’un puits d’entrée de modeste profondeur ou bien à -500 m avec de multiples puits à descendre (et à remonter). La différence va conditionner le choix des équipiers (qui doivent impérativement savoir ce qui les attend), le partage des charges, leur préparation.

Je m’appuie ici sur les plongées du siphon amont de la grotte de l’Ours qui se situe à une profondeur de -530 m environ dans cette cavité. Les principales difficultés sont : un boyau descendant et pierreux de 80 m à l’entrée. Un puits de 330 m fractionné 26 fois. Une série de puits parfois étroits, parfois remontants jusqu’au siphon. Les dernières galeries sont boueuses.

I – Accéder au siphon

Grotte de l’Ours – Préparation avec JP Guardia et Pascal Testas – Photo Camille Provost

Les règles à respecter sont les suivantes : Il faut dans la mesure du possible que le gouffre soit équipé avant le projet. Equipé c’est bien, mais il faut éviter quelques écueils : les grands puits non fractionnés, les fractionnements et les mains courantes acrobatiques où l’on laisse trop d’énergie, les passages arrosés, très étroits, dangereux (trémie non stabilisée par exemple). Et surtout, il faut baliser généreusement l’accès à la vasque pour éviter les ballades inutiles dans des boyaux improbables car, sous le poids des charges, les équipes vont se disloquer au fur et à mesure de la descente ou de la montée. Il faut, le jour J, des équipiers en forme et en nombre suffisant.

Il faut également choisir l’endroit ou pourra être préparé le matériel. Il s’agit d’un endroit le plus proche possible de la mise à l’eau, à l’écart des passages et si possible propre et sec. Il faut également choisir un endroit ou le plongeur pourra se mettre facilement à l’eau, si possible à proximité de l’endroit où est préparé le matériel. Ces endroits seront si possible repérés auparavant. Pour la première plongée à la grotte de l’ours, nous n’avions pas pu faire ce repérage préliminaire, nous avions seulement vu une photo du siphon.

II – Préparer le matériel

  1. Le matériel personnel (de quoi se nourrir, boire, se réchauffer) et le nécessaire pour monter un point chaud au bord de la vasque
  2. Le matériel de plongée : il ne faut rien oublier et ne rien emporter d’inutile. C’est le boulot du responsable logistique de la plongée, qui doit dresser l’inventaire de ce qu’il faut emporter. La plongée ne pourra commencer que quand tous les kits seront au bord de la vasque.

Le matériel nécessaire, pour la plongée du siphon amont de la grotte de l’ours par exemple:

  • Les bouteilles (toujours par 2) : la première plongée a été réalisée avec 2 blocs acier de 6 litres à 220 bars (poids avec robinet, protection et air comprimé: environ 10 kg). Pour la seconde plongée nous avons ajouté 2 blocs 4 litres (poids : environ 8 kg)
  • Les détendeurs avec manomètres, flexibles, etc… entre 1,2 et 1,5 kg chacun (à multiplier par le nombre de blocs)
  • Les palmes, le masque, le tour de cou (sur lequel sont attachés les détendeurs), la ceinture de plombs
  • Le vêtement étanche + la couche de sous-vêtement supplémentaire (eau à 4,8 °C) + gants et cagoule
  • Un gilet stabilisateur : « Nomade » et les attaches pour les bouteilles. Nous avons utilisé des sangles, faciles à démonter et tenant peu de place dans les sacs de portage. Cela a également permis à Cécile de reconfigurer son scaphandre seule post-siphon, lorsqu’elle a eu le problème de givrage du détendeur (cela n’aurait pas été possible avec des cerclages).
    • Les accessoires : 3 ou 4 lampes étanches, ordinateur, dévidoir de fil d’Ariane métré pour l’exploration, cisailles, compas, casque, les élastiques pour l’équipement (morceaux de chambre à air), une tablette pour les notes de topographie.
    • Les éléments de secours : un masque de secours, quelques mousquetons au cas où, un dévidoir supplémentaire, un petit kit de survie sous la combinaison étanche en cas de problème post-siphon (le délai d’intervention des secours se compte en jours en spéléologie).
    • Les options : caméra Gopro.
  1. Le conditionnement : le matériel de plongée est fragile ou très fragile. Il faut en tenir compte. Il doit ne subir aucun choc, aucun frottement direct ou encore être lâché dans un puits (la chute d’un bloc dans un puits peut occasionner un accident gravissime s’il heurte un équipier. Il faut donc éviter les kits usagés).
Grotte de l’ours – L’équipe de portage fait une pause bien méritée – Photo Cécile

III – L’accompagnement avant et après la plongée

Il faut de préférence qu’un plongeur ou un technicien plongée accompagne le plongeur de pointe au bord de la vasque (en plongée mer on appellera ça le DP ou directeur de plongée). L’accompagnant étant lui-même plongeur, il connait les risques d’accident spécifique à la plongée, et les difficultés particulières inhérentes à la plongée fond de trou. Il veillera donc au plongeur (le réchauffer et réhydrater si nécessaire en sortie de plongée, surveiller des signes d’accident de décompression…etc).

Avant la plongée, c’est lui qui va aider le plongeur à monter les bouteilles sur le gilet stabilisateur ainsi que tous les accessoires, l’aider à contrôler l’état du matériel, l’aider à s’équiper.

Après la plongée, l’accompagnant sera au bord de la vasque lorsque le plongeur ressortira de l’eau. Il l’aidera à se déséquiper, à gérer le rangement du matériel et l’organisation de la remontée des kits par les co-équipiers spéléos.

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